L’électrification passe aussi par le Tour de France ! Depuis plusieurs années, la mythique épreuve sportive est engagée dans une démarche de réduction de son impact environnemental. Pour cela, la Grande Boucle s’appuie notamment sur deux volets de sa stratégie RSE. « Tout d’abord, nous avons lancé le programme ‘L’avenir à vélo‘ destiné à faire la promotion de la pratique du vélo au quotidien. En tant que première course cycliste au monde, nous pensons que nous avons une légitimité particulière à pousser le grand public à intégrer plus de vélo dans son quotidien » détaille Karine Bozzacchi, responsable RSE chez A.S.O. (Amaury Sport Organisation), l’organisateur du Tour.
« À côté de ce premier volet, nous avons un deuxième programme intitulé ‘C’est mon Tour, j’agis !‘ » et qui est, lui, basé sur la réduction de notre empreinte carbone » poursuit Karine Bozzacchi, qui rappelle que le Tour a été membre fondateur de la charte des 15 engagements écoresponsables des grands événements sportifs internationaux. À ce titre, le premier engagement pris par le Tour concerne la mobilité durable alors que 94 % du bilan carbone de l’événement provient des déplacements des spectateurs. Pour rappel, chaque été, la Grande Boucle attire 10 millions de personnes au bord des routes.
« Une très grosse campagne a été lancée pour inciter le public à changer son mode de déplacement pour rejoindre le Tour. On pousse à l’utilisation du covoiturage par exemple. Mais aussi des transports en commun ou du vélo avec par exemple la mise en place de parkings à vélo sur les étapes du Tour » détaille Karine Bozzacchi. Sur le Tour en lui-même, les voitures à moteur thermique ne sont désormais plus les bienvenues. Depuis 2022, l’ensemble de la flotte, fournie par le partenaire auto Škoda est intégralement composée de véhicules électriques et hybrides rechargeables.