Faire encore mieux
Pour améliorer le processus, les équipes réfléchissent à instaurer des zones de collecte en agence plus accueillantes et plus visibles. L’autre point à améliorer, c’est la collecte des DEEE encombrants, comme les radiateurs ou les chauffe-eaux, car les capacités de stockage des entrepôts ne sont généralement pas suffisantes pour les accueillir. Pour y remédier, Rexel teste, à Rennes, la collecte de ces déchets volumineux dans un conteneur maritime.
Autre enjeu : passer du recyclage au reconditionnement car c’est une demande de plus en plus prégnante des fabricants. Beaucoup d’entre eux ont désormais la capacité de traitement dans leurs usines, avec des équipes formées à remettre en état les produits. « Le problème, c’est qu’il faut que les produits collectés soient en bon état pour pouvoir être reconditionnés. Le constat que font les fabricants, c’est qu’ils sont souvent empilés, mis les uns sur les autres, jetés en vrac alors que ce sont des matériaux parfois fragiles. Ils finissent par s’abîmer car il y a trop d’intermédiaires », analyse Emilien Neveu.
Cela veut dire qu’il faut trouver une courroie de transmission entre Rexel et les fabricants pour récupérer des gisements de DEEE en bon état afin de pouvoir les reconditionner, ce qui nécessite d’améliorer les procédés de collecte.
Enfin, Rexel entend renforcer son rôle de pédagogie et de sensibilisation. Un réseau d’ambassadeurs RSE va bientôt voir le jour dans les agences, à l’échelle nationale. Leur rôle ? Sensibiliser les collaborateurs à la collecte, mais aussi et surtout les clients sur ce sujet. « Le message aura plus d’impact s’il est porté par celles et ceux qui représentent Rexel sur le terrain », conclut Emilien Neveu. Gageons qu’à terme, le recyclage et le réemploi des DEEE seront un réflexe pour tous les acteurs de l’écosystème.